Désignation :
Centaures - (En français) et Centauresses
ou Centaurides au féminin
Hippocentaure - (En français) définit le sous-genre
auquel appartient ladite bête.
Centaurus - (Latin)
Kéntauroi - (Grec ancien)
Famille :
Thérianthrope
Origine :
Mythologie Grecque
Légende :
Descendants d’Ixion et de Néphélé, les Centaures dérivent principalement des relations que leur fils, Centauros, a entretenu avec les juments de la région montagneuse de Magnésie, en Thessalie. Cependant, Chirion, le plus sage et le plus connu des Hippocentaures serait, quant à lui, issu d’une union entre le Titans Cronos et de l’Océanide Philyra. Ce qui laisserait supposer que tout comme l’Homme, deux couples bien distincts seraient aussi à l’origine de leur existence.
À leur début, amis de l’espèce humaine et surtout, amis des Lapithes dirigés par le fils de Zeus Prithoos, ces équidés tentèrent tant bien que mal de se tenir courtois. Hélas, la nature de chacun ne pouvant être dissimulé sur le long terme, ils dévoilèrent peu à peu leur aspect, plus proche de la bête que de l’humain. Et ce, jusqu’à devenir l’un des plus grands ennemis de ce dernier. Une discorde qui poussera Chiron, Centaure immortel le plus sage, chargé de former les jeunes soldats et surtout guider de nombreuses personnalités, à se retirer sur une autre éminence qui portera le nom de mont Pholoé, en honneur du posé Pholos qui, à la chute de Chirion, s’affichera comme le roi des Centaures.
Les causes à effet qui ont précipité l’indignation de l’Homme, au même titre que celle des dieux de la Grèce antique, se veulent nombreuses. En premier lieux, la bassesse dont ont fait preuve Hyléos et Rhoécos. Deux Centaures qui, longeant chemin déserté, ont de hasard croisé puis cherché à s’en prendre à la virginité d’Atalante. Intrépide jeune guerrière, mais avant tout, grande protégée d’Athéna qui ne leur a accordé que le bénéfice de périr sous ses flèches. Par la suite, non désireux d’alimenter la tension palpable qui se mit à régner entre les dieux, les Lapithes et les Hippocentaures, Le Roi Prithoos pris l’initiative de convier tout ce petit monde au banquet de ses noces avec Hippodamie. Des festivités au cours desquelles l’alcool coula à flot, les esprits s’échauffèrent et Eurytion commis l’irréparable en tentant non seulement de violenté la jeune épouse du roi, mais également les autres convives parmi qui se dressaient aussi des déités. Un Centaure certes bourru, mais qui au lieu de se voir maîtrisé par les siens, s’en vit épaulé. Une discorde sous laquelle la majorité des Centaures tombèrent sous le poids des armes lapithes unifiée à celles des dieux et demi-dieux.
Une guerre débutera alors entre les hommes et ceux, dès lors, catégorisés comme « Bêtes ». Une sanglante querelle qui poussera Chiron à se retirer en solitaire, avant d’être rejoint par Pholos, Homade, Crotos, Cyllare, Thérée et bien d’autres Centaures qui se virent rejoints par d’autres Hippocentaures encore. Des créatures qu’Héraclès (Hercule) lui-même prit en chasse, jusqu’à s’aventurer sur le mont Pholoé pour les voir périr par ses traits empoisonnées. Des jets, d’on l’un vint alors frapper Chirion par mégarde. Centaure accablé de douleur, quand bien même sa condition d’immortel ne lui accordait le privilège de mourir. Regrettable méfait que Zeuse ne tarda à redresser, à l’entente de ses prières. Troquant ainsi sa longévité contre la mortalité du Titan Prométhée, qui se mourait de son côté. Un échange de bon procédé qui mit terme à l’agonie du Sage Centaure et sauva la vie du Titan.
Bien qu’outré par la mort de Chirion, le réfléchi Pholos se proclamera roi des Centaures et répudia l’Homme, lui vouant même une haine démesurée. Seuls de rares Hippocentaures ne se joignirent pas à lui. Notamment Nessos, qui s’affirma comme passeur au bord du fleuve Événos. Ce, jusqu’au jour où Héraclès et sa nouvelle épouse Déjanire s’aventurèrent à le traverser, en dépit de sa crue exceptionnelle due aux fortes pluies. Un équidé dont la fourberie le poussera à offrir ses services et ainsi empêcher que la dame du héro ne se voit emportée et noyée par les remous. Une aide tombée telle une aubaine pour Héraclès (Hercule de son nom francophonisé, ou Alcide de son nom d’origine), qui se savait apte à traverser le fleuve en furie, mais pas en portant, à bout de bras, son épouse, fille d’Œnée, roi des Calydons. Amère supercherie que le héros ne comprit que trop tard, peu avant de parvenir au bout du cours d’eau où, en relevant la tête, il se confrontera à un Nessos sur le point d’abuser de Déjanire.
Fou de rage, il affaira alors l’une de ses flèches enduites du poison de l’Hydre de Lerne et la décochera entre les omoplates de Nessos. Sournoise créature à l’agonie qui, avant de pousser son dernier soupire, ne manqua pas de préconiser à Déjanire de recueillir son sang, en mesure de servir de charme pour qu’elle puisse s’assurer la fidélité d'un Héraclès un peu trop volage. Précisément ce qu’elle entreprit de faire en toute discrétion, dans l’attente que n’arrivée à elle son bienaimé. Héros infidèle connu de chaque nation, à qui elle finit par offrir, quelques années plus tard, une tunique enduite par le sang du Centaure, lui-même infecté par le poison de l’Hydre. Une parure qui, en l’endossant, se mit à brûler les chaires d’Héraclès et, au finale, le contraint à mettre fin à ses jours en se jetant lui-même dans un bûcher dressé par son propre fils, sur le mont Œta.
Facteurs à cet état d'hybridation :
Descendants d'Ixion et de Néphélé
Descendants de Cronos et de Philyra
Généralités :
Le centaure, bien que ce soit le nom commun attribué au croisement entre l'Homme et l'Équidé, se veut avant tout l'indication de la famille des quatre espèce qu'il regroupe. À savoir:
Le Bucentaure : Tête et buste humain monté sur un corps de taureau.
L'Onocentaure : Tête et buste humain monté sur un corps d'âne.
L'Ichtyocentaure: Tête et buste humain continué par un buste et des pattes avant de cheval, mais prolongé à mi-buste par une queue de poisson allongée.
L'Hippocentaure: Ou centaure commun à tête et buste humain monté sur un corps de cheval. (Cela regroupe également les Sagittaires qui sont définit comme tels, car de taille sensiblement plus petite et à défaut de massues ou de glaives, ils maniaient des arcs et des flèches)
Comments