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Photo du rédacteurR.Azel

Les Faunes

Dernière mise à jour : 26 févr. 2023





Désignation :


Faunes - (Français)

Faunus - (Latin)

Phaunos - (Grec Ancien)










Famille :

Thérianthrope


Origine :

Mythologie Romaine aussi emprunté par la mythologie Grecque



Légende :


Parmi les croisements les plus connus entre l’homme et la bête, se dressaient les Faunes, représentés tels des femmes-chèvres et des hommes-boucs. Des créatures bipèdes pourvues de sabots en guise de pieds, de jambes velues dont les genoux se voulaient articulés de telle sorte à se plier vers l’arrière, ainsi qu’une queue d’une chèvre et parés de cornes sur les côtés de la tête, propres aux boucs ou au chèvres, selon qu’ils fussent mâle ou femelle. Seuls leur buste et leurs bras se voulaient conformes à ceux des humains, bien que plus velue pour les mâles.

Ils symbolisaient la paix et de fertilité et restaient, avant tout, les fils et les filles de Faunus, Roi du Latium (troisième roi d’Italie et petit-fils de Saturne) et de sa femme Fatua. Un Roi qui s’avéra être une divinité protectrice des troupeaux à qui il concédait la fécondité, tout en les défendant contre les loups, fort nombreux à l’époque. Il était aussi un dieu prophétique dont la voix retentissait dans le silence des nuits, pour prononcer des oracles.

Pour ce qui est des Faunes, ils étaient également associés au dieu du vin, Dionysos. Et bien souvent, ils paradaient dans ses cortèges, l’aiguayant de leur chants et de leur danses, tout en jouant de la flûte et des cymbales. Toutefois, ils trouvèrent également leur équivalence auprès de la divinité grecque Pan. Dieu protecteur des bergers qui s’affichait lui aussi avec des cornes et des pattes de bouc, dont l’instrument de prédilection reste la flûte de Pan.

Les Grecs le disaient fils, ou de Zeus et de la nymphe Thymbris, ou plutôt d'Hermès et de Pénélope. Il était dieu de la nature entière, des bergers et des troupeaux, toujours riant et de joyeuse humeur, dansant et chantant. La nuit, pour s'amuser, il faisait de brusque apparition pour faire peur aux bêtes et aux gens. Le mot « panique », une peur soudaine et irraisonnée, vient précisément de là.

On disait de Pan qu’il était le dieu des chasseurs. À regret, un mécène plus souvent occupé à courir après les nymphes dont il était l'effroi, qu'après les bêtes champêtres et forestières. Et, de fil en aiguille, il s’amouracha de Syrinx, une nymphe des bois. Belle après qui il s’élança au cours d’une journée. Une cavalcade entre arbres et clairières qui prit fin lorsque, harassée par son obsession et dans l’espoir de ne point se laisser attraper, elle se métamorphosa en roseau pour lui échapper.

Un sacrilège à l’encontre de la vie sans aucun doute. Et pout la punir, le vent se leva, souffla, puis fit chanter le roseau, mettant ainsi la puce à l’oreille de Pan. Un dieu Faune qui eut la fâcheuse idée de la découper en sept parties de longueur inégale, avant de les attacher l’un l’autre, suivant une ligne droite sur le dessus. Il créa ainsi un nouvel instrument de musique à qui il donna le nom de syrinx, en souvenir de sa nymphe. Un instrument, de nos jours, plus connu sous le nom de « flûte de Pan ».

Glorifié en Arcadie, où ses oracles le rendirent célèbre, il se vit régulièrement offrir miel et lait de chèvre, dont il était friand. Célébrité et beauté n’allant pas forcément de pair, l’image qu’on lui prêtait se voulait fort laide. Visage enflammé, cheveux et la barbe négligés, cornes peu rassurantes et spécialement velu. De plus, pour ne pas arranger son cas, il se voyait pourvu, depuis sa ceinture jusqu’au bout de ses sabots, d’un corps de bouc qui ne trahissait pas ses origines réelles. Reconnaissable entre mille, si comme il tenait souvent en main une houlette (bâton de berger) et son irremplaçable flûte de Pan.



Facteurs de conforme apparence :


  • Descendants du dieu Faunus, troisième roi d’Italie, lui-même fils de Mars et petit-fils de Saturne.

  • Pour ce qui est de Pan, il est soit définit comme le fils de Zeus et de la Nymphe Thymbris, soit comme celui d’Hermès et de Pénélope



Généralités:


Les Faunes inspiraient la peur à celles et ceux qui voyageaient dans des endroits isolés ou sauvages. Et ce, même s’ils n’hésitaient jamais à guider quiconque se trouvait dans le besoin. Ce fut sans nul doute la raison pour laquelle ils prirent coutume de dire que tous humains n’étaient que de méchantes bêtes.

À l’origine, les Faunes et les Satyres (mythologie grecque) étaient des créatures d’apparence différente. Quand bien même les Faunes s’affichaient mi-homme et mi-capriné, les satyres, eux, se voyaient représentés comme des nains trapus, velus et particulièrement laids, ou des Wild Man (homme sauvage) pourvus d’oreilles et d’une queue de cheval ou d’âne. Les Satyres s’éprenaient aussi plus souvent des femmes humaines que les Faunes qui, en contrepartie, se révélaient plus incultes là où les Satyres détenaient plus de connaissances. En revanche, les Faunes conservaient des mœurs plus sociales et s’affichaient plus joyeux et surtout, bien moins brutales que les Satyres. Et ce, quel que soit la forme sous laquelle ils se voyaient représentés (ancienne ou non).

Bien que le haut du corps ne ressemblasse à celui de l’Homme, leurs membres intérieurs restaient, comme vous l’aurez compris, ceux d’un capriné, bien que parfois représentés à l’inverse (haut de la bête et bas humain). Réputés avoir un appétits sexuels insatiables, il n’est pas faux d’accuser qu’ils cherchaient souvent à séduire ou à ravir toutes sortes de nymphes, de bacchantes, de ménades et même de femmes humaines. À cela, il semblerait que cette amabilité dont les faunes faisaient preuve, ait bien souvent entravée leur tentative de ravissement, jugé trop malveillante à leur réel condition.

Faute à leur apparence, ils ont bien souvent été associés au diable ou aux démons de leur égale généralité (Krampus, Moloch, Buer ou Warabouc), qui à défaut de se révéler mi-humain et mi-animal, sont en vérité que purement démoniaques. Des êtres malveillants qui, pour dire vrai, ont été représenté sous semblable apparence que bien plus tard dans l’histoire, en grande partie grâce aux Faunes, aux Satyres et aux Sylvains (lui aussi issus de la mythologie romaine).

Habiles musiciens, les descendants de Faunus aimaient jouer des airs entraînants à la flûte ou aux percussions. Leur morphologie les situait à mi-chemin entre le monde civilisé et le monde sauvage, bien que tous vivaient essentiellement dans les forêts de chênes et de lièges, dont ils étaient aussi les gardiens, tout comme l’étaient aussi les diverses variétés de Nymphes. Leur nourriture restait essentiellement constituée de fruits et de racines, bien qu’ils ne boudaient jamais du bon miel, ni la délicatesse du lait.

Aussi connus comme étant les esprits des bois, cela ne leur empêchait en rien de s’établir dans les montagnes, en parfaite harmonie avec la nature qui les entourait, un thyrse à la main (long bâton évoquant un sceptre, avec lequel ils pouvaient marquer un rythme, prendre appuis dans des lieux accidentés ou même se défendre en cas de nécessité). Il n’était même pas rare d’en croiser là où s’étendaient des pâturages. Endroit de prédilection ou ils s’affirmaient en tant que gardiens des troupeaux et même meneurs « chefs » du bétail dont il prenait soin.

Il était plus aisé d’entendre résonner leurs voix à travers l’épaisseur des bois que de les y apercevoir. Car même en tant que demi-dieux, les Faunes n’étaient en rien immortels et toutes âmes malintentionnées pouvait aisément les assassinés. Sans quoi, leur longévité leur permettrait tout de même de vivre une existence plus longue que celle de l’Homme, soit 200 à 300 ans.






Dans la saga QVN :


Assimilés au Monde de l’Ombre, les Faunes se révèlent de taille identique, voire sensiblement inférieure à celle d’un homme moyen. Assimilé à la famille des Thérianthropes ils ont été, tout comme une large partie du Monde caché, envenimé par un Mal cuisant qui s’est immiscer au cœur de leur univers.


Faits dans la saga : (attention au spolie)


Tant le scribe que la troupe qui l’escortera plus tard se heurteront, sans préavis, à la cruauté de semblables créatures définies, en temps normal, comme bienveillantes et même pacifistes. Le Monde libre n’étant plus celui qu’il était et le Mal ayant conquis le Monde souterrain, ils se sont eux aussi retrouvés infectés par le germe de la Haine originelle. Qui plus est, la rapidité dont ils font preuve en a aussitôt fait des éclaireurs propres à chaque des consolidation assiégeante. Armés de glaives, de coutelas et même parfois de haches, ils s’avèrent surtout être de bons et redoutables archers. Et même si leur puissance n’égale en rien celle de la majorité des autres créatures de l’Ombre qui s’avancent sur leurs arrières, le scribe va très vite comprendre à quel point il faut s’en méfier.

Comme jamais rien n’est ce qu’il semble être, ce point aussi va peser sur la conscience du conteur, dès l’instant où il va se heurter à l’inconcevable. Une Faune, femelle, elle aussi pointée du doigt par l’Ensemble de la Création, afin qu’en compagnie des Élus, elle puisse rebouter le Mal en Enfer. Une Faune, et il l’avouera lui-même, bien plus agréable à regarder que ses congénères masculins. Peut-être même trop attachante pour être une Faune ! Habile combattante du Monde caché qui, dans sa quête salvatrice des hommes, se doit de mener une autre quête, propre à son cœur. Celle de retrouver l’amour de sa vie. Celui d’un humain.



Autres caprinés et anthropomorphes à cornes :


> Les Satyres (mythologie grecque)

> Dieu Faunus (mythologie romaine)

> Dieu Sylvanus et les Sylvains (mythologie romaine)

> Dieu Pan et les Égipans (mythologie grecque et arcadienne)

> Les Silènes (mythologie grecque)

> Leshy (mythologie slave)

> Vélès (mytologie slave)

> Les Huldres (mytologie nordique)

> Cernunnos (mythologie celte et gauloise)

> Warabouc (folklore français)

> Dieu Cornu (mythologie nordique)

> Le Buer (7ème démon du « Lemegeton Clavicula Salomonis » Les clés de Salomon)

> Pallas (mythologie grecque)

> Les Bukavac (mythologie serbe)

> Tanngrisnir et Tanngnjóstr (mytologie germanique et nordique)

> Minotaure (mythologie grecque)

> Les Baldanders (mythologie germanique)

> Et surement d’autres encore…


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