Désignation :
Lycanthrope - Lykánthrôpos (Grecque)
Loup- Garou - Leus Warous (Langues romanes)
Loup ou Bête - termes plus généralisés
Famille :
Thérianthrope
Origine :
Mythologie mondialisée
Légende :
Cité pour la première fois dans la mythologie grecque, entre les années -484 et -425, le lycanthrope, plus communément nommé loup-garou ou simplement Bête, s’est répandu dans l’ensemble des mythologies européenne, avant de devenir un mythe mondiale. Le but étant celui où un individu, métamorphe, se transforme en Loup (ou canidé), que ce soit dans son intégralité ou en partie, lors des nuits de lune pleine. Il devient alors, malgré lui, une créature avide de chair fraîche.
En Grèce, les origines du lycanthrope sont diverses. Une de ses premières évocations se trouve dans le poème « Métamorphoses » écrit par Ovide. Une de ses parties raconte que Lycaon, le roi d’Arcadia, était un véritable tyran qui méprisait les dieux. Un jour, Zeus se rendit dans son palais sous une forme d’humain, afin de le mettre à l’épreuve. Pour sa part, ayant compris le stratagème, Lycaon décida de tester le dieu en lui servant de la chair humaine. Un méfait qui ne manqua pas de taper à l’œil de Zeus. Ainsi, agacé par les incessant agissement du roi, Ce dieu des dieux brûla son palais, tua ses fils et condamna le roi à se transformer en loup, pour le punir de son attrait pour la chair humaine. Le terme lycanthrope viendrait en fait du grec lukanthrōpos, dérivé du nom du roi, Lycaon. Depuis, le cannibalisme s’est souvent vu associé à la lycanthropie dans l’imaginaire grec puis européen, avant de s’étendre au monde entier. C’est du moins ce que diront la majeur partie de ceux qui ont touché de loin ou de près ce sujet. Et ce, sans jamais tenir compte des amérindiens qui, même séparés de nos cultures depuis des lustres, a vu naître les Wendigowak (Wendigo ou Windigo au singulier), soumis à ce même méfait que n’est le cannibalisme. La créature, sans doute, qui est à l’origine du Lycanthrope tel qu’on le connait aujourd’hui.
Certes, la peur du loup s’est étalée durant des siècles et perdure encore de nos jours. Cette peur qui a si bien su endiguer le mythe de l’homme-loup ou la femme-louve, jusqu’à condamner de nombreux innocent à périr sur des bûchés, côtes aux innombrables sorcières qui n’avaient avoué l’être que sous l’effet de la torture.
Dans l’ancienne Rome, on retrouve une des premières mentions de loup-garou grâce à un écrit du poète Virgile « les Bucoliques ». Il y parle justement d’un homme, nommé Méris, qui pouvait se transformer en loup grâce à des herbes et des poisons.
Il en est de même pour la mythologie Nordique où de nombreux « dieux » se voient pourvu de cette même faculté. Au point qu’il n’est pas impossible que ce soient précisément ces mythes Nordique qui aient propagé cette probabilité du loup mutant. D’autant plus qu’ils étaient les premiers à fouler le sol américain, bien des années avant que Christophe Colomb n’y accoste. Qui plus est, de nombreux poèmes en Vieux-norois y portent mention. La plus connue reste sans doute celui de Sigmund et son fils Sinfjotli qui conte : Lors d’une promenade en forêt, les deux hommes trouvèrent une cabane dans laquelle étaient accroché deux peaux de loups ensorcelées. Deux peaux qu’ils ne tardèrent à endosser et qui transforma leur porteur en loup. Seulement, le sortilège devait durer dix jours. Dix jours au cours desquels la peau ne pouvait se détacher de leur corps. Ainsi, Sigmund et Sinfjotli recouvert de ces pelages ne pouvaient s’en revenir chez eux et les décida à partir en chasse. Mais les bois en ces contrées se voulant vaste, ils n’eurent autre choix que celui de se séparer, se promettant l’un l’autre de hurler pour prévenir s’ils trouvaient sept hommes à combattre d’un coup. L’âge de raison ne s’étant pas encore affiché pour Sinfjotli, il ne respecta pas la clause et se vit réprimandé par son père qui lui infligea une blessure fatale, sous le coup de la colère. Par chance, Odin qui voit tout envoya l’un de ses messagers, un corbeau, pour sauver le fils grâce à une feuille cicatrisante. Puis, une fois celui-ci guéri, les deux hommes se démirent de leur tunique, puisque le dixième jour s’affichait au calendrier. Conscient du pouvoir de ces peaux, ils les détruisirent par le feu, se libérant ainsi de la malédiction de la lycanthropie, tout en parant à la tentations de certains individus.
N'en déplaise à quiconque, des histoires et des ragots indiquent que le derniers lycanthrope aurait été abattu dans les années -400. Des Loups d’un aspect difforme qui, en vérité, n’épousait cette apparence qu’à l’arrivée de la nouvelle lune, et non pas à la lune pleine.
Aujourd’hui assimilé à une maladie mentale, ou le malade reste persuadé d’être devenu un loup, subsiste une autre version, bien que régionale, qui indique que tout homme né la nuit de Noël, se verrait disposer à devenir Loup-garou lors de la pleine lune. Non pas une mutation, mais un homme qui, sous l’effet de l’astre, perdrait tout bon sens et se laisserait accaparer par une extrême violence, suivit d’un oubli totale d’identité. Des ragots qui restent encore à prouver, si comme ces mêmes ouï-dire prétendent que toute femme native de cette même nuit serait à priori une sorcière née qui, par le biais de la magie pourrait, elle aussi, se changer en Loup.
De fait, qu’il soit capable de mutation ou qu’il soit en mesure de s’extirper de ses propres chairs, les mythes du Loup, du Loup-garou, du Lycanthrope, du Wendigo ou du Rougarou, perdurent et font même rêver certains. Sans doute que l’atténuation de la peur du loup véritable joue un rôle dans cette vision plus docile qu’il répand sur nos écrans d'aujourd’hui.
Plusieurs facteurs à cette métamorphose :
Diverses méthodes restent même d'expliquer les origines de la malédiction apte à avilir un humain, au point de le laisser muter en la Bête. Voici les plus fréquentes:
La malédiction indirecte qui peut être d'ordre génétique, si la sorcellerie a damné également la descendance (en général portée sous sept générations), ou un éventuel sort qui aurait mal tourné ou qui se serait détourné de la personne visée (cela n'arrive que si cette dernière pratique une magie de même niveau ou de niveau inférieur à celle reçue en contre).
La malédiction conjurée par un rituel volontaire qui permet de prodiguer ladite malédiction à un individu précis. Un acte généralement issu du chamanisme et du vaudouisme, bien qu'il ne soit pas improbable que la sorcellerie "plus généralisée" puisse en faire de même.
La malédiction la plus récente est la contagion infligée par morsure ou par griffure, émanant d'un loup maudit ou d'un autre lycanthrope (Un mal qui a rempli bien des livres et des salles de cinéma ces dernières décennies). Les résidus du prédateur se collent aux plaies de la victime qui n'a pas succomber à l'attaque et pénètrent l'organisme pour empoisonner son sang, ainsi que ses tissus organiques. Cela dure généralement un mois, jusqu'à ce qu'à son tour, il mute en bête, arrivé à la veille de la lune pleine suivante.
Dans diverses nations, on prétend que les hommes nés la nuit de Noël sont prédisposés à la Lycanthropie une fois devenus majeurs. Ces derniers, toutefois, ne subissent aucune mutation physique. Ils s'affichent sous leurs propres traits, mais sombrent néanmoins dans une folie passagère, au point de s'acharner sur tout ce qui passe à porter de leurs poings, de leurs pieds et même de leurs dents. Scientifiquement assimilé à des crises d'hystérie, l'individu en question ne peut maitriser ses pulsions et se met à tout casser ou frapper ceux qui cherchent à l'arrêter.
Généralités :
Comme expliqué, le phénomène se déclenche à chaque pleine lune (si comme ce satellite reste à même de captivé les sens du « vrai » canidé, le canis lupus), condamnant le lésé à errer, à la tombée de la nuit, sous forme de loup ou d’hybride anthropomorphe (homme-loup / femme-louve), jusqu’aux premières lueurs de l’aube, ou il revient à lui en ayant tout oublié de la nuit écoulée. (Il y a une variante pour les natifs de la nuit de Noël, vu que dans leur cas, cela ne dur jamais toute la nuit. Même si, en revenant à lui, l’individu semble aussi avoir tout oublié).
Les loups-garous sont définis comme des êtres malfaisants et ne sont en rien les meilleurs amis de l’homme (ni même de la femme, pour celles et ceux qui auraient des doutes). Leur cerveau reptilien les pousse à chercher de quoi assouvir leur insatiable appétit, quoi qu’il leur en coûte, quitte à faire d’éventuelle réserve pour les saisons de moindre abondance. Tous possèdent des aptitudes propres au loup véritable (affût, traque, respect hiérarchique), ainsi que les avantages et l’antipathie propres à l’homme (La pensée qui leur permet de modifier un stratagème, des pouces pour les Hybrides et malheureusement, même l’antipathie qui, dans leur cas précis, annihile le plus infime bon sens qui leur reste). À cela, s’ajoute leur musculature phénoménale et surtout, une férocité plus excessive que celle du règne animal ordinaire (sauf pour les non-mutants qui peuvent être maîtrisés par plusieurs individus). Dans leur élan, ils sont à même d’assassiner de nombreuses personnes en une seule nuit, sans jamais faire de distinction entre inconnu, ami ou proche parent. Et tout comme les natifs du 25 décembre, eux aussi ne se rappellent que très rarement leurs méfaits, après avoir repris forme humaine, nus, là où se dressent généralement plusieurs arbres à même de leur conférer une certain intimité.
Dans la saga QVN :
Assimilés au Monde de l'Ombre, leurs âmes, elles, gardent leur appartenance à l'un des six autres Mondes duquel ils sont issus.
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